La chaux et la peinture : peintures à la chaux

On a souvent l'impression que nos grands-parents étaient limités dans le choix de leurs matériaux de construction et de peinture, et que les liants modernes hydrauliques et synthétiques ont constitué une amélioration énorme dans les techniques de décoration.


Bien entendu, tout cela est en partie vrai, mais énormément de recherches récentes ont été menées dans différentes universités et/ou écoles supérieures, et ont démontré que nos ancêtres restent finalement beaucoup plus avancés que nos contemporains sur ce type de question.


Ainsi, dans le cadre des travaux de mortiers, de plâtre et de peinture, les professionnels utilisaient en général comme liant plutôt une chaux hydratée.

Au départ, il faut d'abord mentionner une des propriétés remarquables de l'hydrate de chaux, que l'on a découvert récemment : la propriété de "nourrir" le support en profondeur. Ainsi la chaux a la capacité de pénétrer dans le plâtre de manière à ce que ce support soit enrichi d'une chaux recarbonatée qui améliore l'adhérence du liant avec le support, ainsi que l'élasticité. Par ailleurs, sur base d'une amélioration du pourcentage de vide, grâce à cet hydrate pénétrant, la résistance au gel s'en trouve énormément améliorée également.
Pour nos ancêtres, l'activité de chaulage en plâtre revêtait un caractère principalement fonctionnel : de cette manière, un plâtre pouvait tenir 80 à 90 années de plus dans le temps. Cette caractéristique reste une des raisons pour lesquelles dans mon entreprise, j'ai choisi de travailler avec des chaux très pures. Il me paraît en effet très clair qu'une chaux hydraulique ou un autre liant ne possède pas de telles caractéristiques.


Ces différentes propriétés ne constituent que quelques-unes parmi d'autres des étonnantes caractéristiques d'une chaux hydratée naturelle.

Témoignage de Jordan & Co, 2920 Kalmhout (tél. : 03/666.87.71) - http://www.wolfjordan.be


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