Lorsque monsieur Demunter, fonctionnaire délégué de la Région Bruxelles-Capitale nous a demandé au début de l’année si nous accepterions d’appliquer un nouveau procédé de remblayage des tranchées d’égouts sur notre chantier Avenue Fonsny à Saint-Gilles, notre firme Verhaeren & C°, entreprise en plein essor spécialisée dans la construction routière, a immédiatement été prête à tenter l’aventure.
La stabilisation au moyen de chaux vive est devenue un procédé « normal » dans le cadre de l’amélioration des sols pour la construction routière et industrielle. Personne ne s’en étonne plus.
Récemment, la firme Cloet a mis en oeuvre un nouveau procédé pour aménager des terrains pour la culture sous serre en Belgique et aux Pays-Bas.
À Auderghem, une commune de la banlieue bruxelloise et domaine urbanisé, la firme Cloet gebr. nv a été chargée d’améliorer un lot de terres excédentaires au moyen de chaux pour contribuer à remplir les parois de parkings souterrains.
La chaux dans les plates-formes industrielles : une application en plein développement!
Témoignage de Bernard Collot (Collot Matériaux) et de Werner Bertjens, Chef de projet (Aertssen Terrassements).
Pour représenter l’état de division d’un solide, il y a deux aspects : l’un analytique, l’autre synthétique, représenté par l’aire massique ou volumique (surface spécifique, parfois appelée « Blaine »).
Depuis Vlarebo – la réglementation flamande concernant le sol – le traitement de sols excédentaires est une préoccupation de tout projet.
Quelle est la meilleure façon d’équilibrer notre bilan de terrassement, que ferons-nous des terres excédentaires, comment réaliserons-nous notre approvisionnement d’une manière qualitative ? Tout architecte et promoteur de projets se pose ces questions.
AERTSSEN, groupe originaire de la région anversoise (siège central situé à Stabroeck), est actif depuis 1964 principalement dans les travaux de terrassement à vocations routière, industrielle, ferroviaire, portuaire, ou aéroportuaires. Il y a près de 10 ans, une branche wallonne a été lancée -Aertssen Terrassements-, qui s’est installée à Villers-le-Bouillet.
Parce que la qualité d’une chaux de traitement de sols n’est pas évaluable « de visu », la profession a entrepris une démarche afin de garantir la qualité du produit livré sur chantier.
Un marquage de qualité volontaire Bénor basé sur des prescriptions techniques (PTV 459) et sur un règlement d'application (TRA 459) a été mis en place.
L’entreprise gantoise Stabozand S.A. vient de recevoir le premier certificat Copro pour des sols améliorés à la chaux ou au ciment, destinés au remblayage de tranchées.
Cette brochure présente de manière très illustrée le caractère simple et efficace, mais également économique et écologique du recours à la chaux dans les travaux d’amélioration, de stabilisation ou de recyclage de sols ou de terres.
Face à une carence constatée quant aux exigences de qualité imposées par le marquage CE pour les chaux de construction, et face à la demande des prescripteurs publics belges, CRIC-Certification supporté par un comité de direction composé d’experts d’utilisateurs, prescripteurs et producteurs a développé fin 2005 un marquage volontaire Bénor basé sur des prescriptions techniques (PTV 459) et sur un règlement d’application (TRA 459).
Pour effectuer des travaux de remblayage à hauteur de la nouvelle passerelle enjambant les voies d’approche de la gare, la société Louis Duchêne a décidé d’utiliser Teracalco®, terre traitée à la chaux & produite au centre de recyclage de déchets inertes Recynam situé à Lives s/Meuse, à 6 km du chantier.
Une mise en oeuvre spectaculaire, notamment grâce à des zones remblayées à la terre traitée à la chaux.
La chaux, marquée par son usage depuis quatre millénaires, souffre d’un problème de terminologie : il y a chaux et chaux.
Les exigences de qualité imposées par le marquage CE des chaux de construction ayant été jugées insuffisantes - notamment pour la stabilisation des sols - par les utilisateurs et prescripteurs, les producteurs ont répondu à leurs aspirations en BENORisant la chaux. Cette certification récemment mise en place apporte la garantie de constance de la qualité qui appuiera la durabilité et la fiabilité de la technique du Traitement des Sols à la chaux.
Dans la vallée de la Senne à Bruxelles, de la chaux vive a été choisie sur 2 chantiers de la firme Jan De Nul pour la stabilisation d’une quantité relativement petite de sols argileux
(arénifères).
Alain Pieters,
Jan de Nul-Envisan,
alain.pieters@jandenul.com
Interview d’Alain Ghodsi de l’Office Wallon des Déchets par Serge Godefroid, Fediex - Section Chaux.
Alain Ghodsi, ingénieur civil chimiste, est premier attaché à la DG des Ressources Naturelles et de l’Environnement de la Région Wallonne, direction de la prévention et de la gestion des déchets, section Recherche (081/33.65.31, a.ghodsi@mrw.wallonie.be).
Quiconque manipule de la chaux vive sait qu’elle se caractérise par une avidité importante vis-à-vis de l’eau. En effet, l’oxyde de calcium s’associe promptement à l’eau pour former l’hydroxyde de calcium. Cette réaction s’accompagne d’un important dégagement de chaleur.
Par Stéphane Bartiaux,
Fediex - Section Chaux
Depuis le1er août 2003 , la norme européenne est la seule norme pour toute chaux de construction.
Les producteurs belges ont obtenu cette certification pour des chaux de construction de type CL-90-S et CL-90-Q
Quelles sont les différentes étapes de l’amélioration d’un sol à la chaux et/ou au ciment pour le remblayage des tranchées et l’enrobage des conduites ?
Beaucoup de sols en Belgique ne sont, à priori, pas réutilisables dans leur état naturel car ils ne répondent pas aux exigences techniques imposées pour les applications envisagées. Ils présentent fréquemment une teneur en eau naturelle trop élevée et sont souvent trop plastiques, ce qui complique leur réutilisation (difficultés d’exécution, de supporter le trafic de chantier, d’obtenir le taux de compactage recherché, …).
Redécouverte en Europe dans les années soixante, la stabilisation des sols à la chaux a largement été utilisée lors de la construction des infrastructures autoroutières et ferroviaires.
Début des années nonante, la technique est réapparue dans le monde des travaux publics belges avec l’arrivée du TGV.
Pour le secteur de la construction et des travaux publics, la principale référence a été la directive " Produits de construction " signée en 1989. Il revenait au CEN, Comité Européen de Normalisation, d’élaborer les normes à appliquer au sein de l’U.E.