Réutilisation de terre pour remblayage

À Auderghem, une commune de la banlieue bruxelloise et domaine urbanisé, la firme Cloet gebr. nv a été chargée d’améliorer un lot de terres excédentaires au moyen de chaux pour contribuer à remplir les parois de parkings souterrains.


Queen’s Park à Auderghem est un projet de construction de cinq bâtiments à appartements de standing entourés d’un parc verdoyant.


Le maître d’œuvre, Heijmans-De Coene Construct nv, est confronté au problème suivant : un excédent de ± 5 000 m3  de sol limoneux humide et instable  résultant des fouilles, accumulé en plusieurs tas sur le chantier entre les bâtiments, sur une surface très réduite.


Le coût pour l’évacuation et le déversement de cette terre n’était pas précisément modique. Surtout lorsqu’il fallait compter que, pour chaque mètre cube de terre évacué, il faudrait amener et mettre en œuvre le même volume de sable de remblayage.


La firme Cloet gebr. nv de Pittem a une expérience de 45 ans dans le terrassement. Il y a dix ans, elle a décidé de se spécialiser dans la stabilisation des sols. En 2007, elle travaille en trois équipes (épandeuse, malaxeur, rouleau compresseur). Vu la portance généralement faible des sols à stabiliser, l’épandage et le malaxage sont effectués au moyen d’engins chenillés. On traite ainsi par année quelque 15 000 tonnes de chaux et 10 000 tonnes de ciment. Cloet gebr. nv emploie actuellement 25 personnes à des travaux de terrassement et de stabilisation.


Après une inspection du chantier à Auderghem, l’entreprise a proposé de stabiliser les tas de terres au moyen de chaux vive à faible émission de poussières et conforme à la norme Benor.
Les tas de terrse ont été épandus en couches de 40 cm sur une surface réduite (voir photo) au moyen d’une grue et d’un bulldozer. Chaque couche a alors ensuite été recouverte de chaux et malaxée. Après le malaxage, elle était recouverte d’une nouvelle couche. De cette façon, le terrassement et la stabilisation étaient effectués simultanément.


En cinq jours ouvrables, 5 000 m3 de terre ont ainsi été traités à la chaux et accumulés en tas avant de servir  au remblayage. De cette façon, le maître d’œuvre ne perdait pas un mètre carré. Après le traitement à la chaux, les terres occupaient la même surface qu’au début.


Quelque six semaines plus tard, toutes les terres ont été remblayées et compactées.  À la fin des travaux, il n’y avait pas eu une seule plainte pour  émission de poussière. Cloet gebr. nv  de  Pittem occupe une position de pointe sur le marché de la stabilisation des sols sur les petits chantiers et de terres stockées ou en dépôts.


Diederick Cloet, www.cloet.be

Partagez cet article !