La résistance d’un revêtement routier bitumeux est un concept très vaste, mais néanmoins, il est la plupart du temps interprété comme signifiant le maintien des prestations des mélanges d’asphalte en fonction du temps. Bien qu’il soit admis qu’un certain nombre de facteurs contribuent à la résistance du mélange d’asphalte, l’interaction liant-agrégat a été identifiée comme l’un des principaux facteurs de durabilité.
L’ajout de chaux hydratée dans les enrobés bitumineux est une pratique qui a fait ses preuves à travers les années et les continents.
Pour représenter l’état de division d’un solide, il y a deux aspects : l’un analytique, l’autre synthétique, représenté par l’aire massique ou volumique (surface spécifique, parfois appelée « Blaine »).
Dans les années 70, la chaux hydratée était utilisée dans l’asphalte pour neutraliser l’excès d’eau resté sur les granulats. Après de fortes pluies et suite à un séchage imparfait de la structure sableuse, un « phénomène de soupe » se produisait résultant de l’égouttage et du resuage du liant provoquant une liquéfaction du mélange asphaltique pendant le transport.
La chaux, marquée par son usage depuis quatre millénaires, souffre d’un problème de terminologie : il y a chaux et chaux.
Depuis le1er août 2003 , la norme européenne est la seule norme pour toute chaux de construction.
Les producteurs belges ont obtenu cette certification pour des chaux de construction de type CL-90-S et CL-90-Q
Pour le secteur de la construction et des travaux publics, la principale référence a été la directive " Produits de construction " signée en 1989. Il revenait au CEN, Comité Européen de Normalisation, d’élaborer les normes à appliquer au sein de l’U.E.